2. Spécialement a) MÉCAN. Élévation anormale de la température d'un élément, causée généralement par un défaut de graissage ou de refroidissement. Échauffement exagéré. L'échauffement d'une fusée d'essieu ou d'un tourillon (Herdner, Constr. et conduite locomot.,1887, p. 202).
b) Action de procurer de la chaleur au corps, à certaines de ses parties par des exercices appropriés, en vue d'un bon fonctionnement, en particulier avant une épreuve sportive ou des mouvements de gymnastique; son résultat. Assouplissement et (...) échauffement des muscles et articulations (Vuillemin, Éduc. phys.,1941, p. 31).
c) PATHOL., vieilli ou pop. Malaise général ou localisé se manifestant par un excès de chaleur, de l'inflammation, des démangeaisons; en partic. constipation, ensemble de troubles qui l'accompagnent; parfois blennorragie légère. Échauffement de poitrine. L'échauffement du sang (Ac.1835, 1878).Mal de dents, petits boutons d'échauffement (Michelet, Journal,1849, p. 51).− En partic. Échauffement (de la fourchette). Maladie du pied chez les équidés. Il [un cheval] n'a jamais guéri de sa boiterie; c'est depuis l'échauffement du petit pied (Châteaubriant, Lourdines,1911, p. 183).
d) Altération, début de fermentation de certaines substances, en particulier des grains, du bois. Une méthode très défectueuse qui expose l'orge à l'échauffement dans les années humides (Boullanger, Malt., brass.,1934, p. 86).