B.− LING. Datif éthique (v. datif1). Rem. La docum. atteste a) qq. adj. composés, à partir de éthico comme élément préfixal, de création gén. récente dans le vocab. philos.
α) Éthico-biologique. Qui ressortit à l'éthique et à la biologie. Nécessités humaines les plus urgentes d'ordre éthico-biologique (Maritain, Human. intégr., 1936, p. 106).
β) Éthico-métaphysique. Qui ressortit à l'éthique et à la métaphysique. Le risque inhérent à toute situation concrète fait pratiquement de la responsabilité « à priori » une responsabilité « à posteriori », de la responsabilité éthico-métaphysique une responsabilité juridiquement imputable (Jankél., Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 255).
γ) Éthico-religieux. Qui ressortit à l'éthique et à la religion. Le critère ultime de la croyance est d'un ordre supérieur à la logique et très exactement éthico-religieux (Lacroix, Marxisme, existent., personn., 1949, p. 101). L'écart en fin entre l'idéal éthico-religieux et la situation concrète de l'individu (Philos., Relig., 1957, p. 4809).
δ) Éthico-social. Qui ressortit à l'éthique et à la sociologie. Les docteurs ès sciences éthico-sociales qui pullulent dans le journalisme (Sorel, Réflex. violence, 1908, p. 62). b) Éthiquement, adv. Sous l'aspect éthique. Éthiquement, sinon juridiquement, le genre d'indélicatesse dont se rend coupable celui qui pratique la « poucette » au baccara est analogue à un faux (Jeux et sp., 1968, p. 489).