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Locutions ♦ Faire, offrir, présenter des/ses excuses (à qqn). Dire (à quelqu'un) des paroles servant à s'excuser. Une Grecque fait ce qu'elle veut. Elle n'a pas à te demander la permission. C'est un cas de guerre. Hector. − Nous pouvons vous offrir des excuses (Giraudoux, Guerre Troie,1935, II, 9, p. 151).Fam. Présenter les excuses les plus plates.
♦ Devoir des excuses (à qqn.) Devoir (à quelqu'un) des paroles par lesquelles on s'excuse. Oh mais! Je dois des excuses à la petite Heredia, que j'avais mal, très mal vue le jour de son mariage avec de Régnier (Goncourt, Journal,1896, p. 977).
♦ Recevoir les/des excuses (de qqn). Se voir adresser par quelqu'un des paroles par lesquelles il s'excuse. Voyons, Félix, écoute... Escartefigue. − Je n'écoute rien. Je me présenterai ici demain matin pour recevoir tes excuses. Bonsoir, Monsieur Brun. M. Brun. − Allons, capitaine... (Pagnol, Marius,1931, III, 1ertabl., 5, p. 168).
♦ Se confondre en excuses. Répéter (à quelqu'un) des paroles servant à s'excuser. Il est supposé détenir quelque fragment de vérité. C'est assez : on le honnit et l'infortuné ne songe qu'à se confondre en excuses (Clemenceau, Vers réparation,1899, p. 52).Sans doute, le prince étant arrivé en retard, le duc se confondait-il en excuses. « Mon adorable duc! pensait Alban avec tristesse. En quel état le met le droit divin! » (Montherl., Bestiaires,1926, p. 536).