VĂLODROME, subst. masc.
A. â SPORTS. Piste permanente, en plein air ou couverte, amĂ©nagĂ©e pour les compĂ©titions cyclistes et dont la configuration (virages trĂšs relevĂ©s) permet aux concurrents d'atteindre une grande vitesse; ensemble des installations (gradins, tribunes) entourant la piste. Dans des stades carrĂ©s, aux virages non relevĂ©s, plus semblables Ă ceux des courses de lĂ©vriers qu'aux pistes de vĂ©lodrome, dix Ă vingt mille personnes viennent Ă chaque sĂ©ance suivre le jeu dangereux des motocyclistes (Morand, Londres, 1933, p. 145).â En partic. VĂ©lodrome d'hiver (abrĂ©v. fam. vel' d'hiv.). VĂ©lodrome couvert le plus cĂ©lĂšbre de Paris, dĂ©truit en 1959. Ils parlĂšrent de la course cycliste de six jours au vĂ©lodrome d'hiver (A. France, RĂ©volte anges, 1914, p. 151).Il fallait voir l'accueil rĂ©servĂ© Ă FĂ©raudy quand il jouait les Affaires sont les Affaires. Ces badauds ont pour les comĂ©diens la vĂ©nĂ©ration presque sectaire que les amateurs de vĂ©lo ont pour les champions du Vel' d'Hiv' ou du Tour de France (Fargue, PiĂ©ton Paris, 1939, p. 95).En compos. Stade-vĂ©lodrome. Complexe sportif amĂ©nagĂ© Ă la fois en stade et en vĂ©lodrome. Humiliation suprĂȘme, pour le dernier match de la saison, l'O-M, avant-dernier, reçoit le dernier, Brest, au stade-vĂ©lodrome (Le Nouvel Observateur, 28 avr. 1981, p. 60, col. 1).
B. â Arg., pop. VĂ©lodrome Ă mouches/Ă poux. CrĂąne chauve. Padoche qui pue des pieds, le chauve, avec son vĂ©lodrome Ă poux sur le crĂąne (Arnoux, Zulma, 1960, p. 40).
Prononc. et Orth.: [velodÊo:m], [-lÉ-]. Barbeau-Rodhe 1930 [-dÊo:m], [-dÊ
Ém]. V. -one. Att. ds Ac. 1935. Ătymol. et Hist. 1879 (R. des Sports, 21 juin ds Petiot 1982: l'installation du VĂ©lodrome); 1914 vĂ©lodrome d'hiver (France, loc. cit.); 1922 VĂ©l'd'Hiv (L'Ăcho de Paris, 10 avril ds Hist. de France Ă travers les journaux du temps passĂ© (1918-1939), Ă©d. A. Rossel, p. 48). Comp. de vĂ©lo* et de l'Ă©lĂ©m. formant -drome*, sur le modĂšle de hippodrome*. FrĂ©q. abs. littĂ©r.: 17. Bbg. Quem. DDL t. 3.