1. Part. passé employé comme adj. a) [S'applique à une pers.] (
cf. infra 2) :
1. J'ai lu que, chez certaines peuplades des îles de l'Océanie, c'est la coutume d'adopter les enfants d'autrui, et que ces enfants adoptés sont souvent préférés aux autres.
A. Gide, Les Faux-monnayeurs,1925, p. 1092.
b) [S'applique à une chose] Choisi après mûre réflexion : 2. Le système d'émission adopté était le plus simple du monde, pour qu'il entrât aisément dans toutes les cervelles : ...
É. Zola, L'Argent,1891, p. 177.
2. Subst. Personne (enfant ou adulte) reçue légalement dans une famille et considérée à l'égal d'un enfant légitime : 3. Entendant qu'on parlait d'elle, la petite adoptée baissait la tête et souriait en se cachant contre le petit Laumec Gaos qui était son préféré.
P. Loti, Pêcheur d'Islande,1886, p. 97.
4. Il faut que l'adopté soit majeur, que l'adoptant ait plus de cinquante ans, qu'il ait traité l'adopté comme son propre enfant pendant longtemps.
É. Durkheim, De la Division du travail social,1893, p. 186.
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Au fig. Synon. élu :5. ... ils disent : « il n'est pas convenable que l'adopté des êtres immortels soit vaincu par les circonstances viles et par le pied des hommes vulgaires. »
P. Claudel, Tête d'Or,1reversion, 1890, p. 42.