B.− P. anal. Qui rappelle le son doux et coulé de la flûte. 1. [À propos du chant d'un oiseau] Au cœur de la futaie les loriots bordaient des vocalises flûtées (Theuriet, Mais. des barbeaux,1879, p. 102):... les oiseaux qui ont la voix flûtée, ont tous la trachée-artère cylindrique, comme les flûtes, les fifres, les sifflets...
Cuvier, Anat. comp.,t. 4, 1805, p. 463.
2. [En parlant d'une pers.] Parler sur un ton flûté, d'une voix flûtée. Parmi toutes ces femmes il y avait un homme gros, fleuri, à la voix douce et flûtée, un beau parleur s'il en fut (Janin, Âne mort,1829, p. 209).Il lui parlait toujours de ce ton flûté et gracieux qu'on emploie pour égayer les enfants (Nerval, Voy. Orient,t. 2, 1851, p. 38).Un petit rire flûté de Lucile sonna si gaiement, que toute la table la regarda (Zola, Travail,t. 1, 1901, p. 269).Voix flûtée. Voix d'un diapason élevé, d'un timbre doux et clair comme celui de la flûte (d'apr. DG). Il existe aussi, dans les voix d'hommes, un registre spécial, le fausset, caractérisé par un timbre flûté et féminin (Arts et litt.,1935, p. 3609).