B. − [Sans trait d'union] Le 2eélém. est un formant gr.; le composé exprime des rapports affectifs ou ling. avec l'Allemagne. V.
germanophile et son dér.
germanophilie et aussi :
germanomanie , subst. fém.« Goût extrême pour la civilisation, la culture de l'Allemagne » (Rob. Suppl. 1970)
germanophobe , adj. et subst.« (Celui, celle) qui n'aime pas l'Allemagne, les Allemands ». Nos nationalistes sont les plus germanophobes (...) des hommes (Proust, Temps retr.,1922, p. 798)
germanophobie , subst. fém.« Haine à l'égard de l'Allemagne, des Allemands ». Ces pétainistes-là se rachetaient du moins par une germanophobie sincère (Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 136)
germanophone , adj. et subst.1. « (Celui, celle) qui parle allemand ». Des trente-neuf Italiens germanophones dix sont détenus, seize ont été laissés en liberté provisoire (Le Monde,14 janv. 1966ds Gilb. 1971).2. [En parlant d'un lieu] « Où l'on parle allemand ». Dans les régions germanophones, [on] considère comme des intrus ces Latins exubérants qui encombrent les logements, et parlent une autre langue (L'Express, 13 avr. 1970 ds Gilb.1971)
Cet élém. sav. correspondant à
s., a donné naissance à de nombreuses créations nouvelles.