MAIL-COACH, subst. masc.
TRANSP. Berline attelée de quatre chevaux, avec plusieurs rangées de banquettes sur le dessus de la voiture. Des piqueurs en culotte blanche et veste rouge, perchés à l'arrière du mail-coach, sonnaient de la trompe à perdre haleine (Guéhenno,Journal «Révol.»,1937, p.29).Voir aussi
barouche ex.
P. ell., mail. Elle devait faire, à deux heures, une promenade en mail, avec son père, son mari (A. France,Lys rouge,1894, p. 308).Prononc. et Orth.: [mεlko:tʃ]. Barbeau-Rodhe 1930: [-kɔ
ʃ]. Au plur. Rob., Lar. Lang. fr.: des mail-coaches sans indication sur la prononc., mais docum.: des mails-coachs, plur. francisé. Abrév. plur. des mails. (Aucune indication ds Lar. Lang. fr. ni Lexis 1975). Étymol. et Hist. 1802 (Moniteur, réimpr., p.1073, col. 1 ds Bonn., p.90); 1866 forme abrégée mail (La Vie Parisienne, 301 ds Z. rom. Philol. t.80, p.547). Empr. à l'angl. mail-coach «malle-poste» terme correspondant à une organisation du transport du courrier datant de 1784 (cf. NED), composé de mail «courrier» et de coach (v. coach étymol.). Fréq. abs. littér.: 13. Bbg. Mack. t.1 1939, p.122, 128, 129, 198, 245, 287.