ANAGYRE, ANAGYRIS, subst. masc.
BOT. Plante vénéneuse de la famille des légumineuses dont les feuilles dégagent une odeur fétide. Anagyre fétide, synon. bois puant(
cf. Gressent,
Traité complet de la création des parcs et des jardins, 1891, p. 192).
Rem. 1. Ac. t. 1 1932 enregistre uniquement la forme anagyris. 2. Dér. Anagyrine, subst. fém. Alcaloïde extrait des graines de l'anagyre (cf. Ch.-A. Wurtz, Dict. de chimie pure et appliquée, 2esuppl., t. 1, 1892, p. 264).
Prononc. − Dernière transcription ds DG, s.v. anagyre : à-nà-jīr et s.v. anagyris : à-nà-ji-rĭs'.
Étymol. ET HIST. − 1561 anagyris bot. (Du Pinet, Dioscor. ds Gdf. Compl. : Anagyris); 1611 anagyre (Cotgr. : The plant called Beane Trifolie, or Pescod tree); forme reprise ds Nysten 1814, Besch. 1845, Bouillet 1859 et Rob.; Littré admet les 2 vedettes.
Empr. au lat. anagyros, transcription du gr. α
̓
ν
α
́
γ
υ
ρ
ι
ς (chez Dioscoride, 3, 167 ds Bailly); attesté ds Pline, Nat., 27, 30 ds TLL s.v., 15, 44 : anagyros quam alii acopon vocant fruticosa est; voir André Bot. 1956, p. 30.
− Anagyrine, 1892, supra.
BBG. − Bél. 1957. − Boiss.8. − Bouillet 1859. − Duval 1959 (s.v. anagyrine). − Littré-Robin 1865. − Nysten 1824. − Prév. 1755. − Privat-Foc. 1870.