PHYSHARMONICA, subst. masc.
MUS. [Au déb. du xixes.]. Instrument à clavier et à anches libres dont le perfectionnement a donné l'harmonium. Puis, tout-à-coup, il [le bengali] produit sans effort, avec grâce, les effets long-temps cherchés, les difficultés surmontées, qui font la gloire des virtuoses: c'est la rapidité perlée des notes de piano, la tendresse des cordes, les sons si sympathiques à l'âme du physharmonica (Balzac, OEuvres div., t.2, 1832, p.572).Prononc.: [fizaʀmɔnika]. Étymol. et Hist. 1832 mus. (Balzac, Le Dôme des Invalides ds OEuvres div., Paris, Conard, t.II, p.460). Comp. de phys-, élém. tiré du gr. φ
υ
̃
σ
α «souffle de forge» en partic. «tuyau du soufflet», plus gén. «souffle» et de harmonica*.