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* Dans l'article "POUFFER,, verbe intrans."
POUFFER, verbe intrans.
A.− [Le suj. désigne une chose]
1. Souffler soudainement. Cette pluie qui tombe en cataractes, ce vent qui pouffe, qui se plaque, qui souffle par rafales dans tous les sens sont autant de signes annonciateurs. Il n'y en a plus pour longtemps. C'est le printemps (Cendrars, Dan Yack, Confess. Dan Yack, 1929, p. 284).
Empl. trans. V. bottelée ex.
2. Bouffer, se gonfler; éclater. Le vent parfois faisait pouffer les voiles, puis les laissait retomber, comme une femme fait pouffer sa robe (Mille, Barnavaux,1908, p. 93).De gros tourbillons de fumée noire pouffaient avant de montrer leurs dessous sales retroussés par le vent et de laisser choir de gros grains de suie (Cendrars, Moravagine,1926, p. 262).Les braises pouffent dans les cendres parce qu'il pleut le long de la cheminée (Giono, Regain,1930, p. 214).
B.− [Le suj. désigne une pers.]
1. Rare. Souffler bruyamment. C'est simplement du chantage (...). Il faut que je reconnaisse l'enfant, ou bien on me causera des embêtements (...). Il s'était mis à marcher de long en large, pouffant, criant, très ennuyé au fond (Zola, Fécondité,1899, p. 166).Celui-ci (...) se vengeait sur la nourriture (...). Il bouffait, pouffait, s'étouffait (Courteline, Linottes,1912, p. 91).
2. Cour. Pouffer de rire. Laisser échapper par saccades des soufflements bruyants, résultat d'un rire qu'on essaie en vain de réprimer. Pouffer de rire au nez de qqn. Il buvait des chopes, entouré des fils de tous les personnages comme il faut de Plassans, leur racontant des indécences qui les faisaient pouffer de rire (Zola, Conquête Plassans,1874, p. 1142).
Absol. Pouffer derrière sa main, dans sa barbe; pouffer discrètement, bruyamment. Sidoine riait aux larmes (...). De son côté, Médéric pouffait à pleines joues (Zola, Contes Ninon,1874, p. 244).M. Vernet trouve qu'il n'y a que moi pour avoir des idées pareilles, et MmeVernet, tellement courbée qu'on ne voit plus que son dos, pouffe, avec une espèce de jappement continu (Renard, Écorn.,1892, p. 49):
Quand elle se mit à exécuter ce qu'il faut bien appeler la gigue des fesses, le public n'y tint plus. On avait d'abord pouffé derrière ses programmes; les programmes s'abaissèrent, et une vaste rigolade, ouverte, sans pitié, fit onduler la salle. Montherl., Pte Inf. Castille,1929, p. 663.
[Avec un compl. prép. exprimant la cause] Christophe pouffait de la gravité burlesque de la musique et des musiciens (Rolland, J.-Chr.,Buisson ard., 1911, p. 1375).[L'avoué] m'a fait comprendre l'humour, la truculence de la basoche antique, la bêtise des juges dont il pouffait (Jammes, Mém.,1922, 92).
En loc. adj. À pouffer. Drôle au point de faire pouffer de rire. Synon. fam. pouffant.C'est à pouffer. Figurez-vous un homme sérieux comme un discours latin (...) de la bouche duquel sortent tout à coup des bouffonneries à pouffer, sans que le marbre de son visage bouge ni remue (Goncourt, Ch. Demailly,1860, p. 168).
Empl. pronom. (surtout en Provence). Le vieux parlait tout haut d'une voix cassante, se pouffait d'un rire ironique en regardant son fils (A. Daudet, Jack,t. 2, 1876, p. 255).L'autre gamin était en extase devant les astuces de son collègue, et se pouffait (Queneau, Pierrot,1942, p. 99).
REM.
Pouffée, subst. fém.,hapax. Synon. de pouffement (infra dér.).Toutes, jeunes, mûres, vieilles (...) troussent à leur tour leurs cottes et sautent, et continuent jusqu'à l'essoufflement, parmi les pouffées de rire (Pesquidoux, Livre raison,1925, p. 20).
Prononc. et Orth. : [pufe], (il) pouffe [puf]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1. 1530 « souffler » (Palsgr., 669); 2. 1733, 27 janv. pouffer de rire (Voltaire, Corresp., 175 ds Rob.). Dér. de pouf1*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 123.
DÉR.
Pouffement, subst. masc.Rire mal contenu. L'on n'entend plus que (...) le bruit du coucou, les gloussements des petits chiens, les rires et les pouffements étouffés des demoiselles (Goncourt, Journal,1874, p. 1008).Le maître d'hôtel, se rengorgeant, parmi tous les pouffements de l'assistance, répliquait : − Tiens!... Je l'arrangerais bien, moi, pour un peu de galette (Mirbeau, Journal femme ch.,1900, p. 48). [pufmɑ ̃]. 1reattest. 1859, oct. (Goncourt, op. cit., p. 635); de pouffer, suff. -ment1*.

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