ACCESSOIREMENT, adv.
De façon accessoire : 1. Ils croyaient fermement que le feu avait été créé pour brûler les livres des hérétiques et, accessoirement pour cuire les aliments des hommes et nous réchauffer...
V. Larbaud, A.O. Barnabooth,1913, p. 260.
2. À ces arts, et principalement à la politesse, se rattache l'art du costume, et les arts subordonnés du tailleur d'habits, du bijoutier et du coiffeur. Et il est à propos, afin d'éclairer tous ces arts ensemble, de faire remarquer qu'ils ne sont qu'accessoirement pour le plaisir du spectateur, mais qu'ils ont essentiellement pour fin le plaisir de l'acteur même,...
Alain, Système des beaux-arts,1920, p. 45.
Prononc. : [aksεswaʀmɑ
̃] ou [-se-]. − Rem. Besch. 1845 est le seul dict. du xixes. à transcrire le mot avec [e] fermé : ak-cé-coa-re-man (mais ak-ce-çoar = [-ε]). Enq. : /akseswaʀmã/.
Étymol. ET HIST. − 1326 terme jur. « de manière dépendante par rapport à quelque chose de principal » (A. N. J. J. 64, fo131 vods Gdf. Compl. : principaument ou accessoisement), attest. isolée; 1611 et sqq. « de manière accessoire » terme gén. (Cotgr. 1611 : accessoirement : accessarily, accidentally).
Dér. de accessoire*; suff. -ment*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 35.
BBG. − Rey-Cottez 1968, t. 36, p. 140.