ACCOSTAGE, subst. masc.
Action d'accoster. I.− MAR. Action d'accoster. Accoster un quai, une côte, ou un autre navire : 1. Les ponts de débarquement s'avançaient ... afin de permettre l'accostage des navires.
LittréSuppl.1877.
2. La grille des Falkland est coupée, en son milieu, par une porte grande ouverte. Un perron d'accostage descend dans l'eau.
C. Farrère, L'Homme qui assassina,1907, p. 108.
3. Les bateaux sont de cap à terre; l'arrière, libre sur l'eau, s'écarte; l'avant, amarré, ne peut. Il faudrait déplacer l'amarre vers l'écartement de la poupe. Cette manœuvre arrêterait le déchargement en obligeant l'équipe de quai à suivre avec son attirail vers le nouvel accostage.
P. Hamp, Marée fraîche,1908, p. 11.
II.− Pop. [Le compl. désigne gén. une femme] Action d'accoster.
Prononc. : [akɔsta:ʒ]. Enq. : /akostaʒ/.
Étymol. ET HIST. − 1540 mar. « action d'accoster » (cité par Bernard, Navires... Bordeaux ds Jal2: dedens le pas du Zwin... plus que quatre accostages).
Dér. de accoster*, intrans. « aborder »; suff. -age*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 8.
BBG. − Guilb. Astronaut. 1967. − Lacr. 1963. − Le Clère 1960. − Soé-Dup. 1906.