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* Dans l'article "-AS,, suff. ou finale de subst."
-AS, suff. ou finale de subst.
Suff. formateur de qq. subst. masc. et plus gén. finale de subst. masc.
I.− Dér. formés à partir de subst. de l'inanimé :
bourras .« Grosse toile faite d'étoupes et de chanvre » (de bourre)
canevas .« Grosse toile claire servant de fond aux ouvrages de tapisserie à l'aiguille » (de caneve, forme anc. de chanvre)
frimas .« Brouillard formant des dépôts de givre » (de frime)
plâtras .« Débris de plâtre » (de plâtre)
II.− -as, finale de subst. masc. de l'inanimé.
A.− -as s'est substitué à -at :
cadenas < prov. cadenat -
cervelas ; cervelat au xvies. < ital. cervellato -
B.− -as est la finale (ou l'adaptation de la finale) d'empr. :
cabas < prov. cabas -
coutelas < ital. coltellacio -
échalas (fin xviie) est un croisement de échelle et de harasse (fin xiie)-
fracas < ital. fracasso -
galetas , du nom de la tour Galata à Constantinople -
galimatias ; peut-être < bas lat. balimathia -
haras ; haraz au xiies.; peut-être < scand. harr -
lilas ; lilac, 1600; < esp. lilac -
matelas , altération de materas < ital. materasso -
sassafras < esp. sasafras, mot indien de l'Amérique du Sud -
taffetas < ital. taffeta -
Rare. Désignant un animal :
choucas ; peut-être formation onomatopéique -
C.− [-as est la finale de déverbaux (de verbes en -asser)] :
compas, -
débarras, -
embarras, -
ramas, -
rebras, -
tracas, -
trépas; -
; noter aussi, venant de dégraisser : dégras; appas est la forme anc. du plur. de appât
PRONONC. − 1. Prononc. de s final : a) s est muet dans les formes verbales : (tu) as, (tu) seras, (tu) auras, (tu) chanteras, etc. (cf. Fouché Prononc. 1959, p. 395). b) ,,En dehors des plur. et des formes verbales, l's final se prononce ou non suivant (...) les mots`` et suivant les ouvrages ou les dict. considérés. Il convient d'examiner le cas de chaque mot en partic. au fur et à mesure de la nomenclature. On peut cependant donner ici une idée de la divergence entre les mots, et entre les ouvrages ou dict. Ainsi : α) Pour Fouché Prononc. 1959, pp. 395-96, s est muet dans abas, amas, ananas, appas, balandras, bas, bras, cabas, cadenas, canevas, cas, cervelas, chas, chasselas, choucas, compas, coutelas, damas, débarras, échalas, embarras, faguenas, fatras, fracas, frimas, galetas, galimatias, gingas, glas, gras, guindas, haras, jaconas, jas, judas, las, las!, lilas, matelas, matras, ninas, pas, pas (négation), patatras, platras, ras, repas, sas, sassafras, soulas, taffetas, tas, tétras, tracas, trépas, verglas. Mais pour Pt Rob. s se prononce dans ninas et il y a hésitation entre s prononcé et s muet dans ananas, damas, tétras; s se prononce dans las! pour Mart. Comment prononce 1913, p. 23, Barbeau-Rodhe 1930, Kamm. 1964, pp. 91-92, mais non pour DG. β) Pour Fouché Prononc., s se prononce dans abraxas, alcarazas, ambesas, as, asclépias, atlas, bacasas, christmas, colcas, curcas, (per) fas et nefas, habeas corpus, hamadryas, hélas!, hypocras, lépas, lias, mediocritas, madras, mas, nostras, pancréas, papas, [ras (chef éthiopien)], satanas, stras(s), trias, upas, vasistas, veritas, voluntas, xiphias, zonnas. Mais pour Pt Rob. il y a hésitation pour madras, mas, pancréas. Fouché ne note d'hésitation que pour le cas de lampas et vindas (cf. aussi Pt Rob.). Comme le souligne Mart. Comment prononce 1913, p. 23, il n'y a que très peu de mots proprement français avec la finale -as dans lesquels s se prononce; il cite as (jeu), ambesas et les interj. las! et hélas! Pour le reste il s'agit surtout de mots gr., lat. ou étrangers. 2. [a] ant., [ɑ] post. ou [ɑ:] post. long. : a) Lorsque s final se prononce (supra 1 b) l'on prononce toujours [ɑ:] post. long. Ex. : ambesas [ɑ ̃bzɑ:s]. Cf. Mart. Comment prononce 1913, p. 23 et 30, Fouché Prononc. 1959, p. 57, Kamm. 1964, p. 91. Cf. encore G. Straka, Syst. des voyelles du fr. mod., Strasbourg, Inst. de Phonét., 1950, pp. 21-22, qui remet en cause l'explication de Fouché pour lequel le timbre [ɑ] post. proviendrait de l'action historiquement fermante de l's. G. Straka croit ,,plutôt qu'il s'agit (...) d'une prononciation analogique d'après celle des finales (...) -a(s)`` dans lesquelles s s'est amuï (cf. infra b). b) Lorsque s final est muet (supra 1 a et b) les ouvrages divergent pour le timbre de a. Grammont Prononc. 1958, p. 27, écrit à ce sujet : ,,À moins de suivre l'histoire de chaque mot (...) il ne paraît guère possible de ramener à des règles un peu générales (...) la répartition des deux timbres de l'a accentué``. Et la liste de mots pour cette répartition, ds Fouché Prononc. 1959, p. 60, n'est pas la même que celle de Grammont (p. 27). Ainsi, Grammont classe galetas dans la catégorie de l'[ɑ] post. alors que Fouché le classe dans celle de l'[a] ant. De même, pour Grammont, les formes verbales (tu as, tu seras, etc.) se prononcent avec [a], alors qu'on lit dans Fouché : ,,On prononce [ɑ] postérieur bref [il souligne néanmoins que l'[ɑ] n'y est que très légèrement postérieur]``. Buben 1935, § 10 et 11 (cf. aussi Kamm 1964, p. 92, ainsi que Mart. Comment prononce 1913, pp. 19-20) souligne que pour les mots en -as, la tendance est de plus en plus à prononcer [a] ant. (ceci lorsque s final n'est pas prononcé et alors que le timbre post. s'expliquait justement par l'amuïssement de s; à ce sujet cf. G. Straka, op. cit., p. 22) : ,,Les formes verbales tu as, vas, chantas, chanteras, etc. ont subi l'analogie des 3epers. et se prononcent [a, va]; l'influence des mots en -a et -at qui ont un [a]ant. a altéré en partie la prononc. des mots en -as. Cette influence a été facilitée par le fait que les subst. en -a et -at avaient autrefois au plur. un [ɑ:] post. et long. (...) D'apr. ce modèle on a introduit la même alternance dans la déclinaison des subst. en -as : sing. [bʀ ɑ], plur. [bʀ ɑ]. Quand plus tard la différence entre le sing. et le plur. a disparu dans les premiers subst., on a prononcé aussi les subst. en -as avec un [a] ant. dans les 2 nombres.`` Buben 1935 donne une liste de mots pour lesquels il y a unanimité des phonéticiens en faveur de [ɑ] post. : Barabbas, bras, cabas, Carabas, choucas, compas, coutelas, damas, dégras, Dumas, échalas, fatras, frimas, gingas, glas, gras, jaconas, lampas, las, lilas, Nicolas, plâtras, Privas, ras, repas, tas, Thomas, trépas. Il donne également une liste de mots pour lesquels ,,il y a hésitation et désaccord entre les grammairiens`` : amas, ananas, appas, bras, cadenas, canevas, cas, cervelas, chas, chasselas, débarras, fracas, galetas, galimatias, haras, judas, Lucas, matelas, pas, taffetas, tracas, verglas.
ÉTYMOL. ET HIST. A.− Étymol. − On attribue gén. pour orig. au suff. -as le suff. lat. -aceu. Ex. : a. fr. chenevas (canevas au xvies.; cf. FEW t. 2, 1, s.v. cannabis, où il signale la valeur péj. de -aceu ,,das hier einen vergröbernden Sinn hat``). Meyer-L. t. 2 1966, § 172 note que le seul terme qui soit indiscutablement un dér. est plâtras et signale qu'à côté de bourras (début xiiies.), qu'on dérive de bourre existe un prov. borras. Il existe à l'origine une interdépendance avec -ace/-asse [as]. Il y a eu hésitation entre les formes masc. et fém. pour plusieurs mots : coutelasse (1410) s'est dit avant coutelas (xvies.), populas (1555) avant populace (1572). Rem. Le suff. -as a été aussi senti comme le pendant masc. du suff. péj. -asse s'accolant à des adj. : lourdas (Meyer-L. t. 2 1966, § 172); savantas, à côté de savantasse. B.− Vitalité et productivité. − Le suff. -as n'a pas été productif en fr. mod. De nombreux mots d'a. ou m. fr. ont disparu : brouillas, bramas, des déverbaux comme pourchas, des adj. comme paonnas, etc. Témoignent aussi du peu de vitalité et de la régression de -as en fr. contemp. les nombreux termes (archaïsmes, mots exotiques, mots dialectaux ou populaires) figurant à la nomenclature de Littré, non repris ds les dict. mod. et sans attest. dans le fonds littér. du T.L.F. : acomas, balenas, balandras, barras, campas, cannelas, chachas, chamaras, charcanas, chiras, cordillas, cossas, couperas, damaras, écossas, faguenas, garlandas, gingas, gourmas, limas, margotas, matras, sirsacas, stéchas, terras, truflas. Rem. -as aussi est finale de qq. adj. : fém. en -asse [as] : bas, gras, las; fém. en -ase [az] : ras.
BBG. − Darm. 1877, p. 91. − Dub. Dér. 1962, p. 77.

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