ANTHÉMIS, subst. masc.
BOT. Plante de la famille des composées. Synon. camomille.L'anthémis d'Arabie a le mérite de fleurir abondamment et pendant très longtemps, de juin à octobre (A. Gressent, Traité complet de la création des parcs et jardins,1891, p. 814):Celui-ci, [le jardinier] qui considérait les Cambremer comme ses seuls maîtres et gémissait sous le joug des Verdurin (...), allait en secret porter ses doléances à la propriétaire dépossédée, s'indignait du mépris où étaient tenus ses araucarias, ses bégonias, ses joubarbes, ses dahlias doubles, et qu'on osât dans une aussi riche demeure faire pousser des fleurs aussi communes que des anthémis et des cheveux de Vénus.
Proust, Sodome et Gomorrhe,1922, p. 918.
Rem. Subst. fém. pour Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Guérin 1892 et DG; subst. masc. pour Lar. 19e, Littré, Nouv. Lar. ill. et Rob.
PRONONC. : [ɑ
̃temis].
ÉTYMOL. ET HIST. − 1615 (Dalechamps, Hist. gén. des plantes, Lyon, Rouille, t. 1, p. 843 et 845 : A present nous traittons de la vraye camomille de Dioscoride, qui est odorante, laquelle est appelee en grec α
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ν
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ς et χ
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ν : en latin Anthemis et Chamœmelum ... Anthemis, de Matthiol ... Anthemis Eranthemos, de Dalechamps).
Empr. au lat. anthemis « camomille » dep. Pline (Nat., 21, 99 ds TLL s.v., 163, 8) lui-même empr. au gr. α
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ν
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ε
μ
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ς « id. » (Dioscoride, 3, 144 ds Bailly), cf. Dioscoride, lat., 3, 149, ds TLL s.v., 163, 9; voir André Bot. 1956, p. 32.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 1.
BBG. − Bouillet 1859. − Littré-Robin 1865. − Méd. Biol. t. 1 1970. − Mots rares 1965.