APSIDE, subst. fém.
ASTRON. Point extrême du grand axe de l'orbite d'un astre. Les apsides de la lune (Ac.1835-1932) :... le ballon courait maintenant sur la ligne des apsides en remontant vers le périgée, en d'autres termes (...), suivait directement la route qui devait le conduire à la lune dans cette partie de son orbite qui est la plus rapprochée de la terre.
Baudelaire, Histoires extraordinaires,trad. d'E. Poe, 1856, p. 193.
SYNT. Apside inférieure, périhélie, périgée; apside supérieure, aphélie, apogée (cf. Littré).
PRONONC. ET ORTH. : [apsid]. Guérin 1892 écrit : apside ou abside et précise : ,,En astron., on écrit plutôt Apside et en archit. Abside.``
ÉTYMOL. ET HIST. − 1691 astron. (Ozanam, Dict. math., p. 431 : Diamètre qui s'éloigne du Plan de l'Excentrique par la Reflexion de l'Epicycle, tantôt vers le Midy et tantôt vers le Septentrion autour du Diametre des Apsides, terminée par la circonférence de l'Epicycle).
Empr. au lat. apsida (empr. à l'acc. gr. α
̓
ψ
ι
́
δ
α − d'une forme sans doute ionienne sans initiale aspirée − de même sens que le lat.; est également fréquente la transcr. sav. lat. apsis), dep. Pline, Nat., 2, 63 ds TLL s.v., 322, 61; voir aussi abside.
STAT. − Fréq. abs. littér. : 2.
BBG. − Bach.-Dez. 1882. − Chabat t. 1 1875. − Galiana Astronaut. 1963. − Mots rares 1965. − Muller 1966. − Uv.-Chapman 1956.