BRIMBALANT, ANTE, BRINGUEBALANT, ANTE, BRINQUEBALANT, ANTE, part. prés. et adj.
I.− Part. prés. de brimbaler*.
II.− Adj. Qui oscille, qui se balance de droite à gauche, qui remue, s'agite : 1. Un pauvre vieil homme prend peur sur le pont-levis à côté de moi et tombe. Je le vois rapporté sur les épaules de quatre hommes, inerte, la tête brinqueballante. Il s'est cassé la colonne vertébrale.
E. et J. de Goncourt, Journal,1870, p. 681.
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P. ext. Qui est soumis à des secousses : 2. Notre charbonnière vend son fonds. (...), désolée de l'idée qu'elle n'aura plus d'argent dans sa poche, l'argent de la vente allant et venant sous le tablier. Il paraît que c'est la grande désolation des marchands qui se retirent, de ne plus entendre battre cette monnaie, le gain sonnant et brinqueballant, qu'on palpe et qu'on écoute.
E. et J. de Goncourt, Journal,1862, p. 1024.
♦ P. méton. Un taxi passait, à vide, avec un bruit brinquebalant (Druon, Les Grandes familles,t. 2, 1948, p. 82).
− Spéc. [En parlant d'une voiture] Qui roule en cahotant et en faisant du bruit. C'est une vieille Ford toute bringuebalante. Elle tanguait et roulait (G. Duhamel, Chronique des Pasquier,La Passion de J. Pasquier, 1945, p. 123).
PRONONC. ET ORTH. − Seule transcr. dans Littré et DG : brin-bà-lan, fém. -lānt'. Écrit brimbalant dans Lar. 19e, Lar. 20e, Littré, Guérin 1892, DG et Quillet 1965. Noter la graph. brimballant (cf. Boylesve, La Leçon d'amour dans un parc, 1902, p. 41); les formes bringuebalante (cf. G. Duhamel, loc. cit.), brinquebalant (cf. Druon, loc. cit.) et brinqueballant (supra ex. 1 et 2).
STAT. − Fréq. abs. littér. Brimbalant : 6. Bringuebalant : 3. Brinquebalant : 15.