1. Piste entourée de gradins abritée dans un bâtiment en maçonnerie ou sous une toile de tente en forme de chapiteau où se donnent des spectacles variés : 2. Cirques fixes et cirques voyageurs. Peu d'années après sa création, le cirque fermé et couvert trouva le moyen de devenir nomade. La tente de toile ou « chapiteau » soutenue par un mât central, les gradins démontables, une enceinte formée de matériaux légers, ont permis au cirque de transporter son spectacle de ville en ville. Dès le premier tiers du xixesiècle, des troupes équestres se formèrent pour couvrir la France et tout le continent européen, tandis qu'en Angleterre et aux États-Unis grandissait la vogue du cirque-ménagerie aux proportions colossales...
Arts et litt. dans la société contemp.,1935, p. 7616.
SYNT. Cirque stable, forain, ambulant; cirque équestre; numéro. attraction de cirque; spectacle, bête de cirque.
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P. métaph. : 3. Chaque cerveau est comme un cirque, où tourne éternellement un pauvre cheval enfermé. Quels que soient nos efforts, nos détours, nos crochets, la limite est proche et arrondie d'une façon continue, sans saillies imprévues et sans porte sur l'inconnu. Il faut tourner, tourner toujours, par les mêmes idées, les mêmes joies, les mêmes plaisanteries, les mêmes habitudes, les mêmes croyances, les mêmes écœurements.
Maupassant, Contes et nouvelles,t. 2, Suicides, 1883, p. 825.
3. Au fig. Agitation désordonnée, tumultueuse; attitude outrancière. Quel cirque!, faire le cirque, arrête ton cirque! − En partic. [Empl. comme déterminant d'un subst. désignant une pers.] De cirque. Dont l'attitude est si outrancière que sa sincérité est douteuse. L'empressement à la servitude de quelques patriotes de cirque (Clemenceau, L'Iniquité,1899, p. 257).