1. [En parlant d'une chose concr.] :
2. ... l'inquiétude nerveuse de ses [Souvarine] doigts sur ses genoux s'aggravait à un tel point, qu'il finit par avoir conscience de ce qui leur manquait, le poil doux et calmant du lapin familier.
Zola, Germinal,1885, p. 1482.
− [En constr. d'attribut] Ce lac, (...) Il est calmant, c'est vrai, mais parce qu'il vous ennuie (Camus, Les Possédés,adapté de Dostoievski, 1959, p. 946).
2. [En parlant d'une chose abstr.] Le son de cette voix si pur et si calmant (G. Sand, Valentine, 1832, p. 32); un si calmant éclat descendait des étoiles (Fromentin, Un Été dans le Sahara,1857, p. 180):3. Ah, il est calmant, le bruit de l'eau dans les bassins noirs dont les margelles luisent encore faiblement.
Larbaud, Amants, heureux amants,1923, p. 155.
SYNT. Mots calmants (Fromentin, Dominique, 1863, p. 199); baisers calmants (J. Laforgue, Moralités légendaires, 1887, p. 55); silence calmant (Proust, La Prisonnière, 1922, p. 82).