DÉR. 1. Cardage, subst. masc.Action de carder, résultat de cette opération. Le cardage des laines (Ac. 1798-1932, Lar. 19e, Lar. encyclop., Rob.). On m'a parlé de votre nouveau système de cardage pour les laines (Zola, Son Excellence E. Rougon,1876, p. 257).− [kaʀda:ʒ]. Ds Ac. 1878 et 1932. − 1resattest. 1404 gardage (Tut des enfants Hotart le Roy, A. Tournai ds Gdf. Compl.), attest. isolée, 1765 cardage (Encyclop. t. 9, p. 184a); du rad. de carder, suff. -age*. − Fréq. abs. littér. : 1.
2. Carderie, subst. fém.Endroit, atelier ou usine, où s'effectuent les opérations de cardage. Un couloir à odeur de tannerie, embrumé par les poussières d'une carderie de matelas (Malègue, Augustin, t. 1, 1933, p. 251).− [kaʀdə
ʀi] − 1resattest. 1397 « action de carder » (Ord., VIII, 142 ds Gdf. Compl.), attest. isolée, 1827 « atelier où l'on carde » (Stendhal, Armance, p. 141); du rad. de carder, suff. -erie*. − Fréq. abs. littér. : 1.
3. Cardeur, euse, subst.Ouvrier, ouvrière dont la tâche est de carder. Ma mère était cardeuse de matelas et, à cette époque-là, on défaisait la laine à la main (Frapié, La Maternelle,1904, p. 188).Machine servant au cardage (cf. Verne, L'Île mystérieuse, 1874, p. 311). − [kaʀdœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1694-1932 − (en tant que subst. masc. seulement ds Ac. 1694 et 1718). − 1resattest. 1337 cardeur « ouvrier » (Reg. criminel de Saint-Martin des Champs, 499, Tanon ds R. Hist. litt. fr. t. 6, p. 294), 1876 cardeuse « machine » (Journ. offic., 24 févr., p. 1371, 3ecol. ds Littré Suppl.); du rad. de carder, suff. -eur2* et -euse*. − Fréq. abs. littér. : 23.