DÉR. 1. Chinage1, subst. masc.,,Tissage ou teinture d'une étoffe en différentes couleurs`` (Duval 1959). Les chinages du Teinopalpsus Impinalis, papillon hindou, les [les jeunes disciples de Chavannes] formeront à zébrer de frissons soyeux, de féminines écharpes (R. de Montesquiou, Paul Hellen, peintre et graveur,1913, p. 24).− [ʃina:ʒ]. − 1reattest. 1753 (Encyclop. t. 3, p. 340); de chiner1, suff. -age*. − Fréq. abs. littér. : 1.
2. Chineur1, subst. masc.,text. Ouvrier qui applique la couleur sur les écheveaux au moyen de rouleaux cannelés. − [ʃinœ:ʀ]. − 1reattest. 1866 (Lar. 19e); de chiner1, suff. -eur2*.
3. Chinure, subst. fém.Aspect de ce qui est chiné*. P. métaph. Au-dessus de ce champ de foire, dans la chinure brouillée de la foule, les buvettes haussaient leurs tentes de toile grise, que les coups de soleil blanchissaient (Zola, Nana,1880, p. 1381).− [ʃiny:ʀ]. − 1reattest. 1819 (Boiste); de chiner1, suff. -ure*. − Fréq. abs. littér. : 1.