DÉLINQUANCE, subst. fém.
A.− État de celui qui commet un délit : Étienne Martin et Mouret estiment que sur trois cents cas de délinquance juvénile, un ou deux seulement affirment une perversion instinctive telle que le sujet poursuivra fatalement sa route.
Mounier, Traité du caractère,1946, p. 728.
− PSYCHOL. Structure mentale des délinquants (cf. Mucch. Psychol. 1969).
B.− P. méton., SOCIOL. Ensemble des délits et des crimes, commis en un lieu et en un temps donnés. On observe une recrudescence spectaculaire de la délinquance juvénile (Dumazedier, Ripert, Loisir et cult.,1966, p. 29).
Prononc. et Orth. : [delε
̃kɑ
̃:s]. Fait exception parmi les mots en [-kɑ
̃:s] qui s'écrivent tous -quence. Étymol. et Hist. 1946 (Mounier, op. cit., p. 19). Formé sur le rad. de délinquant*; suff. -ance*. Fréq. abs. littér. : 6. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 64.