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En partic. 1. Vieilli. Attitude ou comportement défavorable envers quelqu'un. Un traitement de défaveur; recevoir qqn avec défaveur; frapper qqn de défaveur. Pendant les brèves conférences avec le roi de Bohème, Philippe VI n'avait pas demandé l'assistance de Robert, ce qui pouvait être interprété comme un signe de défaveur (Druon, Lis et lion,1960, p. 255).
2. Appréciation défavorable (de quelqu'un, de quelque chose). Juger avec défaveur; jeter, répandre, verser (de) la défaveur sur qqn ou qqc.; afficher une défaveur pour qqc. Synon. déconsidération, mépris.L'autorité du prince est en défaveur auprès de l'opinion (Staël, Consid. Révol. fr., t. 1, 1817, p. 74).En quoi donc l'alchimie mérite-t-elle la défaveur de fausse science qui s'est attachée à son nom? (Blondel, Action,1893, p. 72):La Bruyère emploie le mot industrie, je crois, avec défaveur, une légère défaveur, une défaveur naissante qui a pris tout son mauvais sens dans l'expression chevalier d'industrie.
Renard, Correspondance,1883-1910, p. 321.