DÉMONTE, subst. fém.
A.− Région. (Suisse). ,,Enchère descendante avec adjudication au moins offrant`` (Pierreh. 1926). On met ou mise « à la démonte » certains travaux ou certains emplois communaux; jadis ces « démontes » tenaient souvent lieu de concours (Pierreh.1926).La « démonte » des orphelins, vieillards, etc., que leur commune plaçait pour un minimum de pension chez les particuliers qui voulaient s'en charger (Pierreh.1926).
B.− Néol. d'aut. Ensemble des pièces qui constituaient des objets distincts et qui ont été démontées. Quand je pense (...) que nous montions une féerie-revue tous les hivers en province avec la démonte des costumes de Jeanne Rasimi (Colette, Duo,1934, p. 11).
Étymol. et Hist. Ca 1200 « abattement, chagrin » (L'Escoufle, 318 ds T.-L.), attest. isolée; 1510 « chute » (Le gouvernement des Trois Etats, Poés. fr. des XVeet XVIes., t. XII ds Gdf.). Déverbal de démonter*; pour le région. v. FEW t. 6, 3 p. 114 b.