2. P. méton., littér. Lieu où l'on habite, habitation. Choisir, établir sa demeure quelque part (Ac.). Bientôt, c'est la télévision qui dans chaque demeure apportera sa présence agissante (Huyghe, Dialogue avec visible,1955, p. 383).♦ P. métaph. La dernière demeure. Le tombeau. Conduire qqn jusqu'à sa dernière demeure. La jeune morte n'alla point à sa dernière demeure dans le corbillard des pauvres (Ponson du Terr., Rocambole,t. 2, 1859, p. 81).La demeure des morts. Le cimetière. Il [le vieux pasteur] sort de son presbytère, bâti tout auprès de la demeure des morts (Chateaubr., Génie,t. 2, 1803, p. 311).
− Spéc. Lieu où vivent habituellement certains animaux (cf. Duchartre 1973). À la Guyane, les demeures de termites sont d'énormes monticules de quinze pieds de haut (Michelet, Oiseau,1856, p. 299).Des pluviers et des vanneaux à la recherche des lombrics exilés de leur demeure par l'inondation (Michelet, Oiseau,1856p. 313).