B.− P. anal. 1. [P. réf. à la disposition des étoiles dans le ciel] Les basilics et les mélisses s'étoilaient de fleurettes blanches (Huysmans, Oblat,t. 2, 1903, p. 240).
2. [P. réf. à la forme de l'étoile] Se déchirer, se fêler en étoile. Une vitre de la devanture venait de s'étoiler brusquement (Hugo, Misér.,t. 2, 1862, p. 303).Un petit coup sec vint à sonner contre la fenêtre dont un carreau s'étoila, comme s'il eût été frappé d'un grêlon (Gautier, Fracasse,1863, p. 398).
3. [P. réf. à l'éclat de l'étoile] a) S'allumer. Les lampes des chapelles commençaient à s'étoiler, tant les voûtes devenaient noires (Hugo, Misér.,t. 2, 1862p. 293).
b) [Le suj. désigne un lieu] S'éclairer de points lumineux. Le village s'étoilait de points lumineux (Zola, Terre,1887, p. 114).Tous les feux du ciel et de la terre s'allument. Les maisons de proche en proche, le firmament d'espace en espace s'étoilent à la fois (Pesquidoux, Chez nous,1923, p. 203).
c) P. métaph. Les yeux de la jeune femme s'étoilèrent (Proust, Sodome,1922, p. 852).