FLÉCHER, verbe trans.
A.− Rare. ,,Atteindre d'un coup de flèche`` (Littré). − Emploi abs. (peut-être sous l'influence de l'espagnol flechar). On n'a qu'à flécher dans le tas. Les tarés, les brutaux et les mufles, (...) tous les archers sont là-haut, choisissant leur proie (Montherl., J. filles,1936, p. 927).
B.− Mod. Jalonner (un itinéraire, un parcours) de flèches et de panneaux indiquant la route à suivre. Le parcours, fort bien fléché et, de plus, renforcé dans les endroits difficiles par des contrôleurs (L'Auto,7 août 1933, p. 4 ds Grubb, Fr. sp. neol., 1937, p. 40).
REM. Fléchage subst. masc.Action de flécher; résultat de cette action. Visite des maisons-modèles tous les jours. Deux itinéraires : N4 : Porte de Bercy (direction Charenton-Nancy) jusqu'à Pontault-Combault : 22 km. À Pontault-Combault, suivre le fléchage (Le Nouvel Observateur,29 nov. 1967, p. 9, col. 4).
Prononc. : [fleʃe], (je) flèche [flε
ʃ]. Étymol. et Hist. 1. 1573 « atteindre d'une flèche » (Baïf, Devis des Dieux, IV, 166 ds Hug.); 2. 1933 « garnir de flèches indiquant la route à suivre » (Grubb, loc. cit.) Dér. de flèche*; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 2. Bbg. Quem. DDL t. 6.