B. − P. métaph. ou au fig. Atteint (par un mal) dans son intégrité. Âmes blasées et gangrenées; bourgeoisie malsaine et gangrenée. Des taches de péché noires et gangrenées (Dumas père, Hamlet,1848, III, 5, p. 231).[Rose] entre les griffes d'un homme de cinquante ans fêtard et gangrené (Estaunié, Choses voient,1913, p. 46) :La presse française devient aussi dans la seconde moitié du xixesiècle (...) un complément de l'école primaire, à laquelle tend la main l'enseignement, dit supérieur et gangrené, de la Sorbonne.
L. Daudet, Stup. xixes., 1922, p. 82.
− Emploi subst. [Désignant une pers.] Ces princes, ces bandits compagnons d'un damné, Ces gangrenés du mal, ces rois en qui suppure Toute l'abjection de notre époque impure (Hugo, Légende, t. 6, 1883, p. 139).