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Vieilli. Molécules intégrantes. Molécules qui sont simples ou composées, selon la nature du corps qu'elles constituent. G. Delafosse (1796-1878) montra que l'on devait distinguer la molécule intégrante de la molécule chimique (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 1, 1961, p. 347):1. Tous les corps vivans, au contraire, même ceux qui sont les plus simples en organisation, sont nécessairement hétérogènes, c'est-à-dire, composés de parties dissemblables : ils n'ont point de molécules intégrantes, mais ils sont formés de molécules composantes de différente nature...
Lamarck, Philos. zool., t. 1, 1809, p. 379.
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Partie(s) intégrante(s). Partie(s), élément(s) qui, bien que ne constituant pas l'essence, est/sont nécessaire(s) pour l'intégrité du tout. Comme adverbialement, extrêmement, excessivement, où l'on reconnaît les adjectifs et la préposition ment, qui n'est autre chose que le nom mens des latins, employé comme partie intégrante d'un nouveau composé (Destutt de Tr., Idéol. 2,1803, p. 133).Les parties intégrantes et permanentes de la figure [sont] celles qui appartiennent à sa construction générale, et qui sont toujours réelles dans les deux cas (Chasles, Aperçu hist. orig. et développ. méth. géom.,1837, p. 200):2. On est convenu d'appeler chocolat le mélange qui résulte de l'amande du cacao grillée avec le sucre et la cannelle : telle est la définition classique du chocolat. Le sucre en fait partie intégrante; car avec du cacao tout seul, on ne fait que de la pâte de cacao et non du chocolat.
Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 114.
♦ P. ext. Les poêles en faïence font partie intégrante de la salle à manger et sont encastrés en partie dans le mur (Lar. mén.,1926, p. 314).
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Au fig. Compositions étranges [que celles de Poe] qui semblent avoir été créées pour nous démontrer que l'étrangeté est une des parties intégrantes du beau (Baudel., Hist. extr., trad. d'E. Poe, 1856, p. xiv).Je trouve que la ponctuation fait partie intégrante du texte d'un écrivain (Léautaud, Journal littér., t. 3, 1910-21, p. 88):3. ... c'est parce que la philosophie d'Aristote est essentiellement une analyse du devenir et de ses conditions métaphysiques, qu'elle est elle-même devenue et restera toujours partie intégrante de la métaphysique chrétienne.
Gilson, Espr. philos. médiév.,1931, p. 69.