COLA, KOLA, subst.
A.− Subst. masc. Arbre d'Afrique occidentale fournissant la noix de cola. Le commerce des noix de kola (Morand, Magie noire,1930, p. 174).Rem. On rencontre ds la docum. le dér. colatier, subst. masc. servant à désigner cet arbre (cf. Pesquidoux, Le Livre de raison, 1932, p. 106).
B.− Subst. fém. Fruit de cet arbre, contenant des alcaloïdes stimulants. Synon. noix de cola.−
P. ext. Substance stimulante extraite de ce fruit. Élixir, vin, extrait, tablettes de cola : Je préférerais n'être pas admissible car je ne sais rien pour l'oral. Je n'ai rien pu faire de sérieux. Cette fatigue cérébrale continue, avec presque des périodes de crise; on me traite à la caféine, à la kola, à la strychnine, etc... rien n'y fait et je souffre terriblement de cette impuissance à travailler ou même à penser.
Alain-Fournier, Correspondance[avec J. Rivière], 1906, p. 159.
Prononc. et Orth. : [kɔla]. Ds Ac. 1932 : kola, également ds Nouv. Lar. ill., Lar. 20e, Quillet 1965 et Lar. Lang. fr. qui souligne pour l'arbre : ,,On dit aussi colatier ou kolatier.`` Littré écrit au plur. des noix de colas avec s. Étymol. et Hist. 1610 Cola « noix de cola » [ici, souligné dans le texte] (Hist. de la navigation de Jean Hugues de Linscot Hollandois et de son voyage es Indes Orientales, p. 267 ds Arv., p. 188); 1829 kola (P. C. V. Boiste, Nomenclature complète d'hist. naturelle ds Boiste 1829). Empr., par diverses voies (v.Arv., pp. 187-191), à un dial. d'Afrique occidentale(König, pp. 125-126; FEW t. 20, p. 87). Bbg. Arv. 1963, pp. 187-191.