, subst. et adj."
PARSI, -IE, subst. et adj.
I. − Subst. Peuple asiatique, sectateur de Zoroastre, descendant des anciens Perses qui émigrèrent en Inde pour se soustraire aux persécutions mulsulmanes. Un Parsi arrivé nouvellement des Indes (Vigny,Journal poète,1842, p.1182).Arméniens, Parsis, Juifs, Syriens sont des débris de peuples, dont l'axe s'est déplacé. Le commerce, l'industrie sont devenus leur monopole (Vidal de La Bl.,Princ. géogr. hum.,1921, p.208).− LING., subst. masc. Système de transcription en langue persane des textes pehlvis (d'apr. Lar. encyclop.).
II. − Adj. De ce peuple asiatique. Langue, religion parsie. Le courtier auquel s'adressa MrFogg connaissait en effet le négociant parsi (Verne,Tour monde,1873, p.99).
REM. Parse, adj.,var. La religion parse, la langue parse (Ac. 1878, 1935).
Prononc. et Orth.: [paʀsi]. Ds Ac. dep. 1762, subst. masc. Ac. 1878, 1935, adj. sous la forme parse. Étymol. et Hist.1. 1653 subst. «zoroastrien de l'Inde» (La Boullaye Le Gouz, Voyages et Observations..., p.187 ds Arv., p.397: de la Religion des Parsis); 1732 adj. (Trév.: les Docteurs ou Prêtres Parsis); 2. 1763 subst. ling. (Encyclop. Planches, t.2, Caractères et alphabets, p.3b). Empr. au persan pārsī
«persan», dér. de pārs «Perse» (Devic, Klein Etymol.). Fréq. abs. littér.: 49.
DÉR. Parsisme, subst. masc.Religion des Parsis (v. mazdéisme, zoroastrisme). Il est vrai à la lettre qu'aucune grande religion n'est morte jusqu'ici, et que les plus maltraitées, parsisme, samaritanisme, etc. vivent encore dans la croyance de quelque tribu ou reléguées dans quelque coin du globe (Renan,Avenir sc.,1890, p.285).− [paʀsism̭]. − 1reattest. 1855 (Michelet, Journal, p.291); de parsi, suff. -isme*. Cf. angl. parsiism (1843 ds NED, s.v. parseeism).
BBG. −Boulan 1934, p.207.