, subst. fém."
PORPHYRINE, subst. fém.
A. − Vx. Alcaloïde extrait de l'écorce d'un arbre d'Australie. On obtient ainsi la porphyrine sous la forme d'une masse amorphe, transparente, qui cristallise dans l'alcool en prismes blancs (Wurtz, Dict. chim.,t.2, vol. 2, 1876, p.1115).
B. − BIOL., CHIM. Pigment de structure polycyclique, susceptible de se combiner avec le fer dans l'hématine, et qui joue un rôle important dans les phénomènes respiratoires. Les spécialistes de chimie organique et de biochimie portaient alors un intérêt très vif aux pigments végétaux, aux hormones sexuelles, aux acides biliaires, aux porphyrines et aux enzymes (Hist. gén. sc.,t.3, vol. 2, 1964, p.418).
REM. Porphine, subst. fém.,biochim. ,,Noyau fondamental des porphyrines`` (Duval 1959).
Prononc.: [pɔ
ʀfiʀin]. Étymol. et Hist.1. 1876 chim. (Wurtz, loc. cit.); 2. 1924 biol. (C. r. de la Soc. de Biol., t.91, p.634). 1 dér. sav. du gr. π
ο
ρ
φ
υ
́
ρ
ε
ο
ς «de couleur pourpre»; suff. -ine*; 2 issu p.abrév. de hématoporphyrine (dep. 1881, Beaunis, Nouv. élém. de physiol. hum., t.2, p.259), empr. à l'all. Haematoporphyrin (mot créé par F. Hoppe-Seyler ds Med.-chem. Untersuch. t.4, 1871, 54, 533, v. NED Suppl.; v. hémato-, s.v. hema-).
DÉR. Porphyrie, subst. fém.,pathol. Affection héréditaire, due à une anomalie de métabolisme des porphyrines, entraînant la formation massive de celles-ci par l'organisme et responsable de lésions cutanées et de la destruction de nombreux globules rouges (d'apr. Man.-Man. Méd. 1980). Porphyrie cutanée; porphyrie aiguë, intermittente, secondaire. − [pɔ
ʀfiʀi]. − 1reattest. 1958 (Garnier-Del.); du rad. de porphyrine, suff. -ie*.