V.
dér.
ex. de Lafon,
ex. de
1960.
REM. 1. Antipsychiatrie, anti-psychiatrie, subst. fém.Mouvement mettant en cause la psychiatrie traditionnelle, en particulier sur le plan social. Ce qu'on retiendra de certains principes de l'antipsychiatrie, c'est la nécessité de respecter le plus possible la liberté du patient, sa créativité, son droit à affirmer une destinée mais sans pour autant renoncer à l'assister, à le protéger et à éliminer les troubles les plus spectaculaires (Méd. Biol. Suppl.1982, p. 24).V. anti-psy rem. s.v. psy ex. de Actuel.
2. Psychiatrisation, subst. fém.Action de soumettre (quelque chose) à un traitement, à une interprétation psychiatrique. Instituer un véritable « quadrillage » psychiatrique de la population et une psychiatrisation des problèmes sociaux (Le Nouvel Observateur,5 sept. 1977, p. 55, col. 1).Votre article « L'Enfant cerné par les psy » évoque un des plus graves problèmes qui soient, à savoir la psychiatrisation des déficits. Vous devriez enquêter sur la psychiatrisation des déficits en maths modernes (L'Express,19 janv. 1980, p. 162, col. 1).
3. Psychiatrisé, -ée, subst.Personne qui est soumise, qui a été soumise à un traitement psychiatrique. Communauté thérapeutique d'accueil d'anciens psychiatrisés ou drogués (Le Sauvage, 1erjanv. 1976, p. 125, col. 2).« L'Escale », un foyer d'aide aux anciens détenus et psychiatrisés (Le Nouvel Observateur,19 déc. 1977, p. 71, col. 1).
4. Psychiatriser, verbe trans.Soumettre (quelqu'un, quelque chose) à un traitement, à une interprétation psychiatrique. On a trop tendance, à l'heure actuelle, à étendre les possibilités de la psychiatrie, à « psychiatriser », comme on dit, la société, et je ne suis pas sûr que ce soit bon pour quiconque (Le Point,27 févr. 1978, p. 130, col. 2).