RENARDEAU, subst. masc.
ZOOL. Petit du renard et de la renarde. C'est contre la basse-cour que le renard déploie toute sa stratégie (...). Surtout à l'époque de l'allaitement et du sevrage de ses petits, où il faut (...) des repas substantiels aux renardeaux (Pesquidoux,Chez nous, 1923, p. 137).Vu un homme qui portait dans ses bras un joli renardeau. L'animal avait l'air plus intelligent que son maître. Des yeux en boutonnière, un regard aigu, fureteur (Green,Journal, 1955, p. 48).Prononc. et Orth.: [ʀ
ənaʀdo]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1314 (Gervais du Bus, Fauvel, 1270 ds T.-L.). Dér. de renard*; suff. -eau*. Cf., en 1288, Renardel, Renardiaus, nom de l'un des fils de Renart (Jacquemart Gielée, Renart le Nouvel, éd. H. Roussel, 5076, 5205). Bbg. Lenoble-Pinson (M.). Le Lang. de la chasse. Bruxelles, 1977, p. 302.