SPIDER, subst. masc.
HIST. DES TRANSP. A. − Voiture hippomobile décapotable, proche du phaéton, suspendue sur un bâti métallique élevé et montée sur quatre hautes roues minces. (Dict. xxes.).
B. − Cavité destinée à des bagages ou éventuellement à des passagers, ménagée à l'arrière des anciens cabriolets automobiles à partir d'une banquette à dossier repliable servant de couvercle de coffre. Il est des constructeurs qui s'efforcent d'établir une carrosserie décapotable (...) C'est le cas de Peugeot avec son coach à toit métallique pouvant s'escamoter entièrement (...). La manœuvre (...) se fait sans peine, car toutes les articulations du pavillon et du spider sont reliées à des ressorts compensateurs (Tinard, Automob.,1951, p. 334).− P. méton. Le type de voiture concerné. Audi Quattro Spider. Les autres constructeurs japonais, tous exposent des prototypes, des spiders, des monocorps (L'Est Républicain, Magazine dimanche, 15 sept. 1991, p. 11, col. 2).
Prononc. et Orth.: [spidε:ʀ]. Traces, ds Martinet-Walter 1973, d'une prononc. [-dœ:ʀ]. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p. 304: -deur. Étymol. et Hist. 1. 1877 (Le Guide du carrossier, 15 juin, 30b ds Höfler Anglic.: spider est maintenant un terme technique de carrosserie qui désigne un genre de phaeton dont l'arrière-train est relié à la caisse par des mains de fer); 2. 1901 siège de spider « siège installé dans une cavité aménagée à l'arrière d'un cabriolet » (Le Sport universel illustré, 9 févr., 92a, ibid.); 1931 spider (L'Illustration, nospécial, L'Automobile et le Tourisme, 3 oct. ds Rey-Gagnon Anglic.). Empr. à l'angl.spider « araignée » désignant différentes choses p. compar. avec cet animal, en partic. une voiture légère montée sur de hautes roues (appellation originaire d'Afrique du Sud: 1870 spider wagon ds DAE; 1879 ds NED) et utilisée pour qualifier un phaéton équipé d'un siège supplémentaire placé au-dessus des roues arrières (spider phaeton ds Webster's; cf. aussi phaeton désignant une voiture automobile découverte à deux places, munie d'un siège supplémentaire à l'arrière en 1908 ds DAE). Bbg. Bonn. 1920, p. 139.