Sulfamid(o)-,(Sulfamid-, Sulfamido-) élém. de compos.représentant le subst.
sulfamide (
supra B).
a) Sulfamidémie, subst. fém.,,Présence de sulfamides dans le sang`` (Méd. Biol. t. 3 1972).
b) Sulfamidorésistance, subst. fém.,,Propriété acquise par certaines souches bactériennes de devenir résistantes aux sulfamides`` (GDEL).
c) Sulfamidothérapie, subst. fém.,,Emploi thérapeutique des sulfamides`` (Méd. Biol. t. 3 1972).
d) Sulfamidurie, subst. fém.,,Présence de sulfamides dans les urines`` (Méd. Biol. t. 3 1972).
Sulfamido-, -sulfamide, élém. de compos.[Indique la présence du groupement sulfamide ou du groupe H2N-C6H4-SO2-NH- (correspondant au sulfanilamide (s.v. sulf(a)- II A 2 a), v. Duval 1959)] a) Sulfamido-. [Élém. pou-vant être toutefois précédé d'un préf. chim.]
α) Orthosulfamidobenzoïque, adj.Acide orthosulfamidobenzoïque. Isomère de l'acide sulfamidobenzoïque. Cette substance [la saccharine] bien connue comme succédané du saccharose est l'anhydride interne de l'acide orthosulfamidobenzoïque (Cl. Duval, Le Soufre, 1967, p. 95).
β) Sulfamidobenzoïque, adj.Acide sulfamidobenzoïque. Acide de formule CO2H-C6H4-SO2NH2(d'apr. Lar. encyclop.).
γ) Sulfamidochrysoïdine, sulfamido-chrysoïdine, subst. fém.Colorant formé d'un groupement azoté et d'un groupe aminé et soufré qui fut à l'origine de la découverte des sulfamides. Synon. sulfachrysoïdine (s.v. sulf(a)- I B).Les colorants du premier type agissent (...) dans l'organisme par l'ensemble même de leur molécule; les seconds, au contraire, se réduisent et, dans le cas de la sulfamidochrysoïdine, libèrent la partie réellement active, le p[ara]-aminophénylsulfamide, 1162F, appelé couramment « Sulfamide » (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946 [1943], p. 84).
b) -sulfamide. Paraaminophénylsulfamide, para-aminophénylsulfamide, subst. masc.Synon. de sulfamide, sulfanilamide (s.v. sulf(a)- II A 2 a).Dès 1937, l'école de l'Institut Pasteur (...) montrait que l'élément actif de la molécule de rubiazol [sulfamido-chrysoïdine] n'était pas, comme on le pensait, la liaison « azoïque » entraînant la coloration, mais bien plutôt la fraction aminée et soufrée de la molécule, c'est-à-dire le paraaminophénylsulfamide (Pelt1969, p. 83).V. supra rem. 2 a γ ex.