a) [Fonctions secondaires de x] − [X, marque du plur.] Nous n'échapperons pas à l'inévitable petit morceau de style sur les étrennes, coutume vénérable, joie des enfants, attendrissement des parents, bonbons, joujoux (avec un x au pluriel, comme bijou, caillou, chou, genou, hibou et pou) (Colette, Cl. école, 1900, p. 92).
− [X, symb. mathématique] Quoique l'algèbre emploie des caractères alphabétiques, ils ne sont pas là comme lettres, mais comme signes. a ne représente pas le son a, mais l'idée d'une quantité connue dont on ne spécifie pas la valeur; x ne représente pas le son x, mais l'idée d'une quantité inconnue (Destutt de Tr., Idéol. 1, 1801, p. 336).
b) [La lettre, quant à sa forme physique] − [X, motif décoratif] Elle avait une robe de barège mauve, de petits souliers-cothurnes mordorés dont les rubans traçaient des X sur son fin bas blanc à jour (Hugo, Misér., t. 1, 1862, p. 161).
− [Métaph. de la forme] Routes sans destinée, croisant l'x de mes pas hésitants (Éluard, Capitale douleur, 1926, p. 118).
− En forme d'x, en x. Des sillons profonds, en forme de x italique, les séparent [les papilles] les unes des autres (Cuvier, Anat. comp., t. 2, 1805, p. 694).Sous la chaux on voyait se tordre en X des pièces de bois, dates certaines d'une construction ancienne (Champfl., Souffr. profess. Delteil, 1853, p. 66).
− Spéc., x, ou ixe, subst. masc. ,,Chez les tapissiers, petit tabouret dont les pieds croisés offrent la figure de cette lettre`` (Littré). Sur les chaises et les X, on voit le sorbier des oiseaux (Journ. des dames et des modes, 10 sept. 1821, p. 396 ds Quem. DDL t. 30).Chevalet. Un pied sur l'X de hêtre, le dos bombé dans l'attitude du tâcheron exercé (...), ma mère (...) sciait des bûches dans sa cour (Colette, Mais. Cl., 1922, p. 213).