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[Appliqué à une chose abstr.] Les jours brouillardeux de l'indifférence (G. de Pourtalès, Wagner, histoire d'un artiste,1932, p. 370):3. Le procédé Guillaume, comme le procédé Valadon, c'est de la cochonnerie, de l'industrialisme et pas de l'art. Puis conçoit-on qu'avec un procédé brouillardeux comme celui de Guillaume, il s'adresse à des tachistes, − à des tachistes de talent, je le veux bien, − au lieu de s'adresser à des dessinateurs au dessin arrêté et rigoureux?
E. et J. de Goncourt, Journal,1890, p. 1179.
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[En parlant de la vue] :
4. Et ce matin, ma vue est tellement trouble, si brouillardeuse, que j'ai toutes les peines du monde à écrire ce mot.
E. et J. de Goncourt, Journal,1889, p. 991.
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[Appliqué à une pers.] L'Anglais brouillardeux (Morand, Excursions immobiles,1944, p. 119).M. Thiers lui aussi était lié envers le chancelier Pasquier, lui aussi s'intéressait au brouillardeux Ballanche (A. Daudet, Pages inédites de crit. dram.,1897, p. 316).Rem. On rencontre le néol. d'aut. brouillardé, ée. Obscurci par le brouillard. Temps gris, nuageux, brouillardé (Flaubert, Par les champs et par les grèves, 1848, p. 315).