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[En parlant d'un repas] Un gueuleton à c... partout (D. Poulot, Le Sublime,1872, p. 202).Rem. gén. 1. Dans un souci de bienséance le mot est souvent écrit ch... (cf. supra Dorgelès, loc. cit.), plus rarement c... (cf. supra D. Poulot, loc. cit.). 2. On rencontre ds la docum. a) Chiant, ante, part. prés. et adj., vulg. Embêtant, ennuyeux, pénible. On a commencé à se rendre compte que c'était chiant d'être travailleurs (Céline, Mort à crédit, 1936, p. 198). b) Chiée, subst. fém., trivial. Grande quantité. C'est embêtant (...) d'avoir à ses trousses des chiées d'enfants (Mirbeau, Le Journal d'une femme de chambre, 1900, p. 168). C'est vous qui allez attaquer? Les sidis sont déjà là... et il y a la chiée de canons, vous savez (Dorgelès, Les Croix de bois, 1919, p. 173). c) Chierie, subst. fém., trivial. Chose ennuyeuse, désagréable. Quelle chierie! (Nouv. Lar. ill. et Rob. Suppl. 1970). La Vache! Tu mens! Tu mens! c'est des chieries! (Claudel, La Ville, 1reversion, 1893, II, p. 354). d) Chieur, euse, subst., trivial. Personne qui va (souvent) à la selle. (Attesté ds la plupart des dict. du xixes. ainsi que ds Lar. 20eet Lar. Lang. fr.). Loc. fig., péj. Chieur d'encre. Personne dont la profession consiste essentiellement à écrire : employé de bureau, instituteur, homme de lettres, etc. Et les ouvriers (...) se moquent des « déjetés », des « blaichards », des chieurs d'encre, des « Assis » (J. Richepin, Le Pavé, 1883, p. 289). 3. En fr. région. et en Suisse romande on rencontre le verbe caquer de même orig. que chier, et dans la plupart des emplois de celui-ci, mais avec une moindre connotation de trivialité.