1. ÉCON. Activité qui consiste à échanger, ou à vendre et acheter, des marchandises, produits, valeurs, etc. Jules Lefort accrut considérablement sa fortune dans le commerce des laines (Gozlan, Le Notaire de Chantilly,1836, p. 26):6. ... nous ne faisons pas attention (...) que la totalité du commerce pourrait s'effectuer sans argent et sans négociants (...) : l'argent en est le véhicule et l'instrument, mais ce n'est pas là proprement le commerce. Le commerce consiste essentiellement dans l'échange. Tout échange est un acte de commerce; ...
Destutt de Tracy, Commentaire sur l'Esprit des lois de Montesquieu,1807, p. 313.
SYNT. a) Commerce actif, clandestin, maritime, prospère; commerce intérieur, extérieur, de transit; commerce associé, concentré, indépendant, intégré, à entreprises multiples (cf. Plot.-Pér. 1973); commerce non sédentaire (ou commerce ambulant). b) Commerce de (en) gros, demi-gros, détail. c) Acte* de commerce, balance* du commerce, bourse* du commerce, chambre* de commerce et d'industrie, code* de commerce, compagnies de commerce, effet* de commerce, liberté du commerce, opération* de commerce, registre* du commerce; essor, expansion, extension du commerce; ministère du commerce. d) Réglementer le commerce.
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En partic. ♦ DR. COMM. ,,Opération ayant pour objet de mettre les divers produits de la nature ou de l'industrie ou des services à la portée des consommateurs et des clients, à l'effet d'en tirer un profit`` (Barr. 1974). Fonds de commerce.
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JEUX. Jeu de commerce. Jeu de hasard joué avec trente-deux ou cinquante-deux cartes : 7. Les jeux de hasard y ont été absolument interdits, mais l'on tâche de rendre chers les jeux de commerce. Le jeu est encore le seul secret qu'on ait trouvé pour amuser les hommes rassemblés, ...
Mmede Staël, Lettres de jeunesse,1786, p. 138.
2. P. méton. Matière, discipline qui englobe les connaissances et la réglementation nécessaires à la vente et à l'achat des marchandises. Institut de commerce : 8. J'ai du goût pour les sciences et les lettres à peu près également, ce qui est rare. Le commerce est la seule partie pour laquelle j'ai une aversion prononcée, ...
J.-J. Ampère, Correspondance,1816, p. 132.