CURATIF, IVE, adj.
Qui concerne, qui a pour objet ou pour propriété de guérir. Synon. thérapeutique.Traitement curatif; propriétés curatives d'une eau, du radium. La médecine préservative, que je préfère de beaucoup à la médecine curative (Voy. Pérouse,t. 4, 1797, p. 230).Ils essaient, comme procédé curatif, l'essence amère du quinquina du Brésil (Latouche, L'Héritier, Lettres amans,1821, p. 134).Le docteur Moreno a inventé des méthodes curatives nommées psychodrame et sociodrame (Jeux et sp.,1968, p. 818):Ce sérum est curatif à condition de procéder à l'injection dans les premières heures de la maladie, ...
Garcin, Guide vétér.,1944, p. 238.
♦ Au fig. Propre à remédier à un mal. Il était loin de croire comme eux aux vertus curatives du suffrage universel; il pensait qu'à un mal social il n'est pas de remède que social (Maurois, Disraëli,1927, p. 141).
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Emploi subst. ♦ Vieilli. Remède curatif. Employer les curatifs (Ac.1835-1932).
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Ensemble de ce qui est mis en œuvre pour obtenir la guérison. Les camisolages en croix et les cellules de force (...) rien n'illustre mieux la manière dont le répressif se confond avec le curatif dans ces maisons spéciales (H. Bazin, Tête contre murs,1949, p. 345).Rem. La docum. atteste curativement, adv. De manière curative. Le traitement préventif implique l'entretien d'une propreté suffisante de la bouche. Curativement on emploie des bains de bouche bicarbonatés (Quillet 1965).
Prononc. et Orth. : [kyʀatif], fém. [-i:v]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1314 (H. de Mondeville, Chirurgie, éd. A. Bos, § 1429). Empr. au lat. médiév. curativus de même sens ca 1200 ds Latham, formé sur le supin curatum de curare « soigner », v. curer. Fréq. abs. littér. : 47. Bbg. Henschel (B.). Qq. dat. nouv. du 18es. Fr. mod. 1969, t. 37, pp. 113-131.