a) [En parlant de roches, de pierres] Se désagréger sous l'influence du gel, des intempéries, de l'humidité : 2. ... lorsqu'il [le grès] a été fortement travaillé par l'érosion. Il se délite alors en plaques épaisses, empilées les unes sur les autres, ...
Vidal de La Blache, Tabl. de la géogr. de la France,1908, p. 189.
− P. métaph. Sujets où les mots se délitent, où les expressions s'émiettent (Huysmans, En route,t. 1, 1895, p. 140).
b) [En parlant de certaines matières poreuses qui absorbent l'eau] Se réduire en poussière sous l'action de l'eau. On l'entasse [la terre] aux abords de la carrière et on l'y abandonne, afin qu'elle se délite et s'effrite à la pluie et à la gelée (Pesquidoux, Chez nous,1923, p. 193).− Spéc., CHIM., emploi trans. Hydrater une matière afin de la réduire en une substance pulvérulente. Déliter la chaux vive (Guérin1892).