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Spécialement ♦ CHIM. Éliminer l'eau en combinaison chimique (par la chaleur, le vide, un corps hygroscopique). Ce dernier produit [le magnésium] était converti en chlorure de magnésium que l'on déshydratait, puis électrolysait (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 428).
♦ INDUSTR. ALIM. Faire évaporer l'eau de constitution de certains fruits et légumes pour en assurer la conservation. Fruits frais partiellement déshydratés : pruneau, raisin sec, figue sèche (Boulay, Arboric. et prod. fruit.,1961, p. 9).
♦ MÉD., BIOL. Diminuer la teneur en eau d'une cellule, d'un tissu ou d'un organe. On admet que la vieillesse réduit les échanges nutritifs et respiratoires, qu'elle déshydrate les tissus, qu'elle accumule la cholestérine dans le sang (J. Rostand, La Vie et ses probl.,1939, p. 115).
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En emploi pronom. à sens passif. [En parlant d'une substance, d'un organisme] Être privé de sa teneur normale en eau. Au haut du fourneau, le minerai se déshydrate et se dessèche; il s'échauffe peu à peu à mesure qu'il descend (Ch. Durand, Industr. minér. Lorr.,1893, p. 46):Je reviens vers lui, toujours agité par ce tremblement, par ce hoquet de tout le corps. Et je me dis : « Ce n'est pas le froid. C'est autre chose. C'est la fin. » Je me suis déjà trop déshydraté.
Saint-Exupéry, Terre des hommes,1939, p. 236.
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P. ext. et fam. Être assoiffé. Rem. 1. Attesté ds Lar. encyclop., Dub. 1967, Rob. Suppl. 1970, Lar. Lang. fr. 2. On rencontre ds la docum. a) Le part. prés. adj. et subst. déshydratant, ante.
α) Adj. Propre à déshydrater. Le sel agit comme agent déshydratant pas osmose (Stocker, Sel, 1949, p. 90).
β) Subst. Milieu, substance aptes à déshydrater. L'alcool doit être déshydraté par absorption de l'eau au moyen de déshydratants liquides ou solides (Chartrou, Pétroles nat. et artif., 1931, p. 199). b) Le part. passé adj. déshydraté, ée. [En parlant d'une substance minérale, végétale, d'un organisme d'être animé]. Qui a perdu tout ou partie de l'eau entrant dans sa composition. Mon sang déshydraté circule très mal, et un froid glacial me pénètre, qui n'est pas seulement le froid de la nuit (Saint-Exup., Terre hommes, 1939, p. 235). Les potages, mélanges solides, pâteux ou liquides de matières farineuses, de pâtes alimentaires, de légumes secs ou déshydratés avec de la graisse (Brunerie, Industr. alim., 1949, p. 109).