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P. métaph. Un aimable soleil dévalait les pentes des collines (Genevoix, Routes avent.,1958, p. 182).Rem. On rencontre ds la docum. a) Dévalé, ée, part. passé adj. [En parlant d'une partie ou d'un élément du corps humain] Affaissé. Le visage hâve et dévalé (Chateaubr., Mém., t. 2, 1848, p. 454). Les fesses molles, fluentes, dévalées de MmeBesnard (Goncourt, Journal, 1893, p. 346). Ses yeux étaient vagues, sa bouche entr'ouverte, ses traits dévalés (Montherl., Bestiaires, 1926, p. 545). b) Dévalade, subst. fém., fam. Action de dévaler. Cette dévalade dans l'escalier [des élèves] se hâtant pour être présents à l'appel (Claris, Éc. polytechn., 1895, p. 45). c) Dévalée, subst. fém., vx. Pente douce; descente. La dévalée des prés (Pourrat, Gaspard, 1922, p. 242). Une course avec dévalées, toujours dans leur langage [des médecins] à tombeau ouvert (Arnoux, Double chance, 1958, p. 90). d) Dévaleur, subst. masc. Celui qui dévale. Courtes vacances du Rhône, du nerveux, du passionné, du dévaleur, du remueur d'alluvions et de roches (Id., Rhône, 1944, p. 90). e) Dévaloir, subst. masc.
α) Couloir pratiqué en montagne par lequel on descend le bois. Là-haut dans le couloir une sorte de masse boueuse, une espèce de rivière faite de sable, de terre et d'eau, qui continuait à descendre; mais, bien contenue dans ses berges et par elles canalisée, venait pour finir se répandre sans bruit sur le cône de déjection qui était au bas du dévaloir (Ramuz, Derborence, 1934, p. 120).
β) Région. (Suisse). Vide-ordures d'un immeuble. Chaque corps de bâtiment disposait d'un dévaloir de grand format (M.-G. Pretre, La Culotte des anges, Guévaux (Suisse), 1964, p. 41).