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[Le suj. désigne une pers.] Il est vrai que si Rousseau enchanta son siècle, il lui fut en même temps insupportable (Mauriac, Gds hommes,1949, p. 75):3. Vous ne vous connaissez pas, mon cher. Avec un peu de tenue, en six mois, vous enchanteriez une Anglaise de cent mille livres...
Balzac, Ursule Mirouët,1841, p. 120.
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[Le suj. désigne une chose] Ses lettres l'enchantaient. L'enchantement tombait quand elle le voyait, chaque dimanche soir (Montherl., Lépreuses,1939, p. 1460):4. ... voilà pourquoi cette langue, quand elle est bien parlée, foudroie l'homme comme la foudre (...) ou l'enchante comme un philtre, et le berce immobile et charmé...
Lamartine, Des Destinées de la poésie,1834, p. 387.
♦ Emploi abs. Comme Térence, avec qui il a plus d'une ressemblance pour le fond des sujets, il [l'abbé Prévost] a de ces grâces de diction et de ces finesses rapides qui enchantent (Sainte-Beuve, Caus. lundi,t. 9, 1851-62, p. 131).Tout ce mystère enchante, déçoit, ravit, excède tour à tour (Tharaud, Fête arabe,1912, p. 30).