1. [Le suj. désigne un homme, le compl. un homme ou une femme] Pratiquer le coït anal. Se faire enculer. Colle ton corps ravi contre le mien qui meurt D'enculer la plus tendre et douce des fripouilles (Genêt, Poèmes,Condamné à mort, 1948, p. 25):zola. − (...) il a le goût de prendre les femmes à l'envers.
charpentier. − C'est donc cela, que lorsqu'il m'emmène avec lui à la brasserie de la rue Médicis, je l'entends, quand il entoure la taille d'une de ces femmes qui servent des bocks, je l'entends leur dire : « Comme je t'enc... »
Goncourt, Journal,1879, p. 26.
− Emploi pronom. réciproque. Tous les conjurés s'enculèrent frénétiquement. Ce n'était, dans la salle, que culs nerveux d'hommes emmanchés de vits formidables (Apoll., Les Onze mille verges,éd. J'ai lu, 1976 [1907], p. 58).
− [Le suj. et le compl. désignent une femme] Si le grand désir des dames, c'est pas de s'emmancher entre elles... Mireille par exemple si elle aimerait pas bourrer un peu les copines?... les enculer au besoin?... (...) − Y a des godes qu'elle m'a fait remarquer! (Céline, Mort à crédit,1936, p. 37).