Savoir-, élém. de compos.[entrant dans la constr. de qq. subst. masc. inv. (hapax ou fantaisies verbales);] le 2eélém. est un verbe. V.
savoir-faire, savoir-vivre et aussi:
a) Savoir-aimer. -Sous cet éclairage, l'érotisme devient l'art suprême de la vie, le savoir-aimer dépassé en splendeur et en intensité le savoir-peindre, le savoir-écrire ou le savoir-bâtir (Paris-Match, 10 févr. 1968ds Gilb. 1971).
b) Savoir-bâtir. -V. supra ex. de Paris-Match.
c) Savoir-décliner. -Attendre, attendre... Cela s'apprend à la bonne école, où s'enseigne aussi la grande élégance des mœurs, le chic suprême du savoir-décliner (Colette, Naiss. jour, 1928, p. 70).
d) Savoir-dire. -Pour provoquer la curiosité et l'effort, conditions de l'efficacité pédagogique, tout enseignement doit associer le savoir, le savoir-dire et le savoir-faire (L. Cros, Explosion scol., 1961, p. 120).
e) Savoir-écrire. -Ce texte (...) ne ressemble à aucun autre − il tient des souvenirs d'enfance, de la confidence, du savoir-écrire (Le Point, 21 mars 1977, p. 138, col. 3).
f) Savoir-être. -Les élèves doivent pouvoir acquérir ou découvrir un savoir-être, à travers les rôles qu'ils adopteront tout au long de leurs études et les responsabilités qu'ils prendront dans le déroulement de celles-ci (B. Schwartz, Réflex. prospectives, 1969, p. 8).
g) Savoir-lire. -Il a tout vu, tout lu (...) possédant au plus haut point ce « savoir-lire » que le vieux Goethe prétendait modestement avoir passé quatre-vingts ans de sa vie à acquérir (L. Febvre, Du goût class. au foisonnement romant., [1939] ds Combats, 1953, p. 72).
h) Savoir-manger. -On dîne en beauté à Los Angeles. À côté d'un petit traité de « savoir-manger » californien, Claude Deloffre nous présente quelques palais de la nourriture et leurs surprenants metteurs en scène (City, févr. 1985, p. 54).
i) Savoir-mourir. -Maîtres charmants du savoir-vivre, Joignez-y le savoir-mourir! (Pommier, Paris, 1866, p. 56).
j) Savoir-peindre. -V. supra ex. de Paris-Match.
k) Savoir-rire. -[Les surdoués] Bernard Mabille promu examinateur du « savoir-rire », reçoit chaque jour deux invités et les met à l'épreuve (Télérama, 18 mars 1981, p. 130, col. 1).
-savoir, élém. de compos.;le 1
erélém. est un verbe.
Faire-savoir, subst. masc. inv.Le /faire-savoir/ qui présidait à la communication devenait un faire persuasif ayant, à l'autre bout de la chaîne, un faire interprétatif correspondant et opposé. Le changement de perspective ainsi obtenu se résumait en ceci que persuader, s'il reste encore en partie un faire-savoir, est surtout, et en premier lieu, un faire-croire (A.-J. Greimas, Du Sens, t. 2, 1983, p. 115).