FERRIÈRE, subst. fém.
A.− Vx. Sac de cuir renfermant les outils d'un maréchal-ferrant, d'un serrurier, etc. Le cocher a oublié sa ferrière (Ac.1835, 1878).
B.− Mine de fer. Autrefois, le fer était partout à la surface, sous forme de petits grains, dans les sables; en peu de pays on trouve autant de vestiges d'anciennes ferrières (Vidal de la Bl., Tabl. géogr. Fr.,1908, p. 155).
Prononc. et Orth. : [fε
ʀjε:ʀ], [fe-]. Ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. 1. 1398 ferriere « installation pour extraire, fondre et forger le fer » (Comptes de Val-de-Travers ds Musée neuchâtelois, 1920, p. 53 ds Pierreh.). II. 1. 1532 « flacon de métal mais aussi de cuir » (Rabelais, Pantagruel, XVIII, éd. V. L. Saulnier, p. 148); 2. a) 1564 « sac contenant ce qui est nécessaire pour ferrer un cheval en voyage » (Ch. Estienne, L'agriculture et maison rustique, 29a ds FEW t. 3, p. 471b, s.v. ferrum); b) 1811 « sac de cuir où les serruriers mettent leurs outils » (Mozin-Biber). I du lat. class. ferraria « mine de fer »; lat. médiév. « forge » (1086 ds Latham). II dér. de fer*; suff. -ière*. Lat. médiév. ferreria au sens 1 en 1361 ds Du Cange; ital. ferriera « sac, étui pour divers objets » (xves. ds Batt.) (sens 2). Fréq. abs. littér. : 1.