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En partic. ♦ Tirer au gîte. Faire feu (sur l'animal) au moment où il est encore dans son gîte. J'étais bon à tirer comme un lièvre au gîte (Pourrat, Gaspard,1925, p. 160).P. anal. Un de ces maudits tirailleurs qui, j'en suis sûr, s'embusquent dans leurs buissons, et nous tirent au gîte comme des lapins (Bayard, Fille régim.,1840, I, 3, p. 295).
♦ [P. allus. au proverbe : Un lièvre va toujours mourir au gîte] Au fig. On finit toujours par rentrer au pays. Jean n'était pas homme à mourir hors du gîte (Mauriac, Baiser Lépreux,1922, p. 201).
♦ [P. allus. à La Fontaine, II, 14 ,,Un lièvre en son gîte songeait (Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe?)``] Il croyait bien être sûr que décidément le ruisseau serait son gîte, et que faire en un gîte à moins que l'on ne songe? (Hugo, N.-D. Paris,1832, p. 90).
♦ ART CULIN. Lièvre au gîte, p. ell. gîte. Pâté de lièvre servi dans une terrine. Orlowski qui chasse maintenant si diligemment vous donne-t-il du gibier, afin qu'on puisse manger pâtés de lièvre, civets, gîtes (Flaub., Corresp.,1843, p. 29).