a) [Le 2eélém. est issu du gr.] :
gynophore , subst. masc., bot. « Portion de l'axe de la fleur qui se trouve entre le dernier verticille d'étamines et le pistil » (Gatin 1924). Cf. Carrière, op. cit., p. 87
gynostème (-stème du gr. σ
τ
ε
μ
μ
α « couronne »), subst. masc.,bot. « Ensemble de l'étamine et du style des orchidées, soudés en une seule colonne dont l'étamine occupe le sommet » (cf. Gatin 1924). Gynostème. Sorte de colonne résultant de la soudure du style avec le verticille staminal ou androcée. Dans les orchidées, où cet organe est très développé, il est terminé par le stigmate (Carrière, Encyclop. hortic.,1862, p. 267)
b) [Le 2eélém. est un subst. fr.] :
gynobase , subst. masc., bot. « Base renflée du style unique qui surmonte les loges d'un ovaire divisé » (Gatin 1924).
Gynobasique , dér. , bot. 1. « Qui part de la base du pistil » (Lar. encyclop.). Style gynobasique (cf. Plantefol, Bot. et biol. végét., t. 2, 1931, p. 426).2. « Qui est porté par un gynobase ». Fruit gynobasique. « Fruits (...) [dont les] loges, très distantes, semblent former autant de fruits séparés les uns des autres, tandis qu'en réalité, elles ne sont que des parties d'un fruit unique, pluriovulaire, portées sur un gynobase plus ou moins dilaté » (Carrière, Encyclop. hortic., 1862, p. 267)
gynogenèse , subst. fém., biol. « Développement d'un embryon à partir d'un ovule normal fécondé par un spermatozoïde dont les chromosomes ne se sont pas joints à ceux de la cellule femelle. Le spermatozoïde ne joue alors qu'un rôle de stimulation dans le développement de l'œuf qui se fera sous l'influence des seuls chromosomes maternels, sans apport d'hérédité paternelle » (Garnier-Del. 1972). La gynogenèse naturelle ou pseudogamie existe chez les nématodes (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2, 1964, p. 678)